la soie, c'est une qualité de vie

Qu'elle soit en cocon, en bourrette, ou en fil, la soie reste cool et fidèle à elle même.

mardi 10 juillet 2012

Kololandy de Madagascar et l'artisanat de RECUPERATION à ANTSIRABE



De notre temps, la RÉCUPÉRATION , qu'est ce que c'est en fait ? C'est...
- protection de l'environnement,
- non gaspillage de la nature,
- destin plus honorable d'un objet abandonné ou en fin de vie.
Ou alors tout cela confondu!
Les objets de récupération nourrissent d'une façon positive le design et la créativité de pas mal d'artisans malgaches ici Antsirabe:
miniatures fabriquées avec de la récupération 
Les miniatures comme les "pousse-pousse", les vélos ou encore les "filanjana" sont bien prisés par les touristes flânant dans les rues de la Ville d'Eau.


Ou encore dans un tout autre domaine:
 Dans l'atelier KOLOLANDY de Madagascar, 











Nous récupérons les pelures d'oignons, les sciures de bois de rose, de Nato pour les teintures naturelles; D'autre part nous utilisons  les copeaux de bois dénommés "vovok'azo" ou "taimbakona" pour alimenter le feu du décreusage des fils de soie. Nous n'utilisons pas de bois de chauffage ni de charbon, par souci de la préservation de l'environnement forestière.


On peut également dire que c'est de l'art de récupération que de travailler la corne de zébu et les noix de coco pour confectionner des boutons et boucles des ceinture en soie et aussi tous ces bijoux et divers objets décoratifs ou utilitaires en corne que l'on voit dans notre show-room.

Sac-pochette en soie sauvage orné d'un bouton en noix de coco
Boucles pour ceinture en corne de zébu
collier de perles en corne de zébu







sac-pochette au crochet avec poignée en corne de zébu


A suivre









lundi 2 juillet 2012

Le papillon vagabond: le BOROCERA MADAGASCARIENSIS

     Je reviens sur ce petit papillon vagabond, vous vous en souvenez? Celui du Cocon Sauvage endémique à Madagascar: le BOROCERA MADAGASCARIENSIS  qui généralement occupait la région du moyen ouest AMBATOFINANDRAHANA.
    Eh bien en ce moment, par instinct de conservation, il est en train de se déplacer plus au sud ouest , dans le Massif de  Makay,  ces grandes vallées inaccessibles à l'Homme, là où les arbres sont plus feuillus, la végétation luxuriante et où l'atmosphère n'est pas polluée par les feux de brousse, les prédateurs, la sécheresse et l'invasion humaine, donc les animaux rattachés à l'Homme. - Le Massif de Makay encore méconnue a fait l'objet d'une expédition et d'explorations scientifiques intéressantes en 2010. et cette partie de la Grande Ile obtiendrait le statut d'Aire Protégée dans le cadre du "Makay Nature"- .
    D'après les révélations d'une femme qui me fournit régulièrement de la bourre de soie sauvage qui habite dans la région d'"Ambato", ce phénomène de désertion est cyclique, et ça dure environ 5 à 6 ans, le temps que les forêts de tapias de la région (arbre hôte de ces vers à soie) reprennent vie.
   Ce genre de phénomène nous laisse rêveur et nous amène à réfléchir sur l'avenir de notre pays.
Sommes nous vraiment, nous les hommes, amenés à détruire et exterminer tout sur notre passage?
Sommes nous les prédateurs impénitents et inconscients de cette Grande Ile?